TF 4A_347/2016 du 10 novembre 2016
Sous-location; résiliation; conditions à un congé anticipé en cas de sous-location non autorisée; art. 262, 257f al. 3, 266a CO
Comme le défaut de consentement à la sous-location peut justifier un congé ordinaire ou extraordinaire fondé sur l’art. 257f al. 3 CO, la qualification de la résiliation ne dépend pas de la volonté subjective du bailleur mais du respect des conditions légales régisssant les deux types de congé ; si le bailleur ne résilie pas le bail dans le délai de 30 jours pour la fin d’un mois mais pour le prochain terme contractuel en respectant le préavis, la 4e condition posée par l’art. 257f al. 3 CO, selon laquelle le maintien du contrat jusqu’à l’échéance contractuelle est insupportable, n’est pas réalisée ; dans ces circonstances, le congé anticipé est inefficace et ne peut pas être converti en congé ordinaire (c. 3).